Et si on arrêtait de se comparer aux autres ?

Et si on arrêtait de se comparer aux autres


Hier, j’ai passé un long moment à parler avec une des auditrices de ce podcast au téléphone. 

Elle me disait qu’elle trouvait le contenu des épisodes très inspirant, mais que dès qu’elle envisageait de commencer à mettre en place des actions pour aller vers plus de frugalité, elle se sentait paralysée. 

Pourquoi ? 

Simplement parce qu’elle avait l’impression qu’elle n’y arriverait jamais, qu’elle n’était pas à la hauteur. 

Et que lorsqu’elle regardait la page Facebook, elle avait l’impression qu’elle n’arriverait jamais à faire des choses aussi bien que les autres. 

J’ai vite compris que son problème était lié à son besoin de se comparer aux autres. Or, la comparaison est clairement à double tranchant. 

Elle est plutôt saine quand il s’agit de s’inspirer de bonnes pratiques. Personnellement, je passe beaucoup de temps chaque jour à écouter des épisodes de podcast, et ça m’aide énormément à progresser dans mon format. 

Mais elle peut être vraiment néfaste quand cette comparaison a un impact sur l’image que nous avons de nous-mêmes. 

C’est pour cette raison que nous allons parler dans cet épisode de la comparaison, et des raisons pour lesquelles il faut bien savoir dans quels cas se comparer et surtout avec quelles personnes ! 

Car la comparaison doit être un booster pour vous, doit vous donner envie de vous surpasser ! Et non pas l’envie de baisser les bras. 

Nous passons notre temps à nous comparer aux autres… et c’est normal ! 

Pour commencer, dédramatisons les choses : se comparer aux autres, c’est quelque-chose de normal ! 

Depuis notre naissance, tout notre développement psychique se fait grâce aux interactions que nous avons avec les autres. Et la plupart du temps en imitant leurs comportements. 

Nous reproduisons des actions que nous voyons dans notre entourage jusqu’à les intégrer dans notre comportement et dans notre personnalité. 

En gros, nous passons notre temps à nous comparer aux autres et à nous inspirer de leurs comportements pour nous adapter à notre environnement, nous intégrer au sein du groupe et progresser en compétences. 

Et rien de tout ça n’est négatif car c’est comme cela qu notre espèce a progressé depuis l’aube de l’humanité. 

D’ailleurs, la comparaison peut avoir des impacts ultra positifs sur nos vies ! 

Nous avons tous, en tête, des personnes que nous avons rencontrées et qui sont devenues, parce que nous les admirions, de véritables mentors. 

Et ces personnes nous ont permis, bien souvent, de vraiment passer un cap et de progresser. 

Et même au quotidien, c’est exactement la même chose : selon Jim Rohn, un coach en développement personnel américain, nous serions tous la somme des 5 personnes que nous côtoyons le plus, bref, les 5 personnes auxquelles nous nous comparons le plus. 

Et là aussi, ces 5 personnes sont celles qui nous aident le plus à progresser (en bien comme en mal d’ailleurs), et nous démontrent l’importance de notre environnement interpersonnel dans notre développement. 

Par exemple, ma passion pour le trail et l’ultra trail née il y a 4 ans n’aurait certainement jamais vu le jour si je n’avais eu des personnes dans mon entourage qui couraient ce type de courses et si je n’avais pas eu de l’admiration pour elles. 

Sur le coup, bien sûr, je n’en avais pas conscience ! Mais c’est toujours très intéressant de voir à posteriori à quel point mes rencontres ont eu un impact important sur des choix très structurants que j’ai pu opérer. 

Quand la comparaison devient un vrai problème… 

On pourrait donc se dire, et à raison, que la comparaison est un mécanisme plutôt cool !

Sauf que certains d’entre nous n’ont pas du tout le même rapport à la comparaison.

Et dans ce cas, celle-ci peut devenir un vrai problème qui peut mettre en danger la personne. 

La comparaison peut devenir problématique lorsqu’elle s’exprime de deux manières. 

Premièrement, elle nous pousse à nous surpasser pour être à la hauteur de ceux que nous admirons, mais sans avoir les compétences pour ça. Le risque : échouer et mettre sa confiance en soi et son intégrité en danger. 

Deuxièmement, elle nous paralyse parce que nous nous sentons incapables de faire comme ceux que nous admirons, et au final, nous ne progressons pas. 

Dans les deux cas, ces deux expressions de la comparaison sont excessives. Et elles peuvent tous nous guetter. 

Par exemple, lorsque j’ai commencé à courir, j’ai voulu faire les mêmes courses que mes modèles. Au final, je n’étais pas physiquement prêt et j’ai dû pendant de longs mois endurer des blessures récurrentes alors qu’en me préparant, j’aurais pu faire ces courses bien plus sereinement. 

De même, je fais partie de certains groupes Facebook dédiés au minimalisme et à la frugalité, et je vois beaucoup de personnes qui n’osent pas se lancer parce que ceux qui sont moteurs de conversation postent des contenus exceptionnels ! Et même si la véracité de ces contenus n’est pas vérifiée, beaucoup baissent les bras en se disant qu’ils ne pourront jamais faire aussi bien. 

C’est d’ailleurs très intéressant de noter que les réseaux sociaux ont vraiment accentué cette tendance. Cet espace digital entièrement fantasmatique peut avoir des effets particulièrement néfastes sur ceux qui ne prennent pas suffisamment de recul vis à vis des contenus qu’ils consomment. 

Heureusement, il existe des actions très simples à mettre en place pour cesser de se pourrir la vie avec la comparaison et commencer à en faire une force positive dans nos vies. 

Les actions à mettre en place pour arrêter de se comparer aux autres… ou plutôt pour que cette comparaison soit saine !

Car soyons clairs, nous continuerons toujours à nous comparer à autrui : je le répète, mais c’est vraiment le mécanisme qui est à la base de notre développement personnel et de notre développement en tant qu’espèce. 

Par contre, nous pouvons le faire de manière constructive. 

Premièrement, il faut comprendre qu’il n’y a pas de compétition ! Quel que soit notre objectif, et a fortiori l’objectif de mener une vie plus frugale, il n’y a ni premier de la classe, ni podium avec médaille : il y a uniquement des personnes qui font de leur mieux et qui s’entraident en fonction de leurs compétences. 

Ensuite, ce qui est essentiel, c’est de bien nous connaître, et de définir, en fonction de nos objectifs, quels sont nos points forts et nos axes d’améliorations. 

En effet, nous avons tous sans exception des compétences qui sont de vrais atouts pour atteindre nos objectifs. Prendre conscience de celles-ci, et donc des points sur lesquels nous pouvons à notre tour inspirer les autres, va aider à nous valoriser à nos propres yeux. 

De même, votre entourage a un impact énorme sur notre propension à nous comparer de manière maladive : si celui-ci vous renvoie une image négative et peu valorisante de vous, vous avez toutes les chances de ne pas vous sentir à la hauteur ! Choisir son entourage direct et éviter voire supprimer les personnes toxiques devrait également vous permettre d’évoluer dans un environnement bienveillant. 

N’oubliez pas également de vous féliciter de vos réussites, même les plus petites ! Car elles sont la preuve de votre progression vers vos objectifs et de votre capacité à les atteindre. Personnellement, comme je vous l’ai déjà expliqué, j’aime me faire des petits cadeaux lorsque je réussis quelque chose dont je suis fier. Et ça me fait énormément de bien ! 

Enfin, n’oubliez pas que vous n’êtes pas le seul à ressentir ça, donc n’hésitez pas à partager avec les autres ce que vous vivez. Parvenir à mettre ses difficultés en mots, c’est déjà avoir résolu la moitié du problème. 

En résumé, je résumerai tout ça ainsi : inspirez-vous et arrêtez de vous comparer ! Car vous êtes uniques, et à ce titre, nous avons chacun notre parcours de vie à accomplir. En restant focus sur votre propre parcours, vous parviendrez à surmonter cette comparaison excessive qui vous empoisonne. 

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