Le minimalisme (1/6) : qu’est-ce que le minimalisme ?

Qu'est-ce que le minimalisme


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez merveilleusement bien. 

De mon côté, j’avance tout doucement suite au lancement de ce podcast qui, je suis vraiment très heureux de vous l’annoncer, a déjà réussi à trouver son public puisque depuis son lancement, à savoir début janvier, Les Chemins de la Frugalité ont déjà enregistré plus de 3000 écoutes ! 

Et franchement, j’avoue que je ne m’y attendais vraiment pas du tout. Quand on lance un projet, bien entendu, on espère qu’il fonctionne, mais pourquoi est-ce que mon projet plutôt qu’un autre rencontrerait son public ? 

Bon, j’avoue, je suis en plein syndrome de l’imposteur, mais je n’ai pas non plus envie que ces doutes viennent entacher mon plaisir. 

Donc, je n’ai qu’une chose à dire : MERCI ! Merci d’être là, merci de m’accorder du temps pour m’écouter, et merci pour le soutien que vous m’apportez, car j’ai aussi reçu beaucoup de messages et de mails pour m’encourager à continuer. 

Tout d’abord, je vous annonce que le podcast évolue ! 

En tous cas, aujourd’hui, j’ai une petite annonce à vous faire avant qu’on entre dans le vif de notre sujet. 

À partir de cette semaine, j’ai décidé de faire évoluer le podcast pour le rendre encore plus qualitatif. 

Je traiterai chaque semaine une thématique unique sous la forme d’une série de 7 épisodes qui seront publiés du lundi au dimanche, et pour cette semaine de mardi à dimanche. 

Pourquoi ce changement ? Tout simplement pour pouvoir aller encore plus au fond des choses, et vous proposer non plus des épisodes éparpillés, mais de véritables dossiers sur les sujets qui me semblent intéressants autour de la frugalité. 

La frugalité est une thématique passionnante, mais aussi une thématique très vaste ! Elle mérite donc d’aller au-delà des survols pour vraiment creuser au maximum les notions abordées. 

Si d’ailleurs vous souhaitez me proposer des thématiques, n’hésitez pas à me contacter par mail ou directement via les plateformes sur lesquelles vous m’écoutez. 

Je vous laisse mon mail dans la description de cet épisode : lescheminsdelafrugalite@gmail.com

Cette semaine, nous allons parler de minimalisme

Bref, tout ça pour dire que cette semaine, nous allons traiter un sujet passionnant, celui du minimalisme. 

Et en guise d’introduction, je voulais vous faire un aveu : commencer à devenir minimaliste a été quelque chose de très difficile pour moi. 

Pendant des années, avant d’amorcer une démarche de simplification, j’avais une seule obsession : accumuler, et un maximum. 

Pourquoi ? 

Si j’analyse aujourd’hui les raisons de cette obsession de l’accumulation, je dirai qu’il y avait deux raisons principales. 

La première, c’est parce que j’estimais que j’en avais les moyens, et donc que je le méritais. En fait, toutes ces possessions étaient bien plus que des objets pour moi : elles étaient des marqueurs sociaux, et à ce titre, elles racontaient quelque-chose de moi. Et à ce titre, elles me confortaient dans ce que je pensais être mon identité. 

La deuxième, et ça c’est une dimension plus psychologique, c’est que ça me rassurait. Pour la petite anecdote, j’ai vraiment grandi et vécu, jusqu’à aujourd’hui, avec une peur totalement irrationnelle et irraisonnée : celle de manquer. Manquer d’argent, manquer de nourriture, manquer d’amour, bref, manquer de tout ! L’accumulation était (j’utilise l’imparfait car j’arrive désormais à contrôler cette pulsion) un moyen de me sentir bien en me confortant dans le fait que ce risque, même s’il était réel, ne me guettait pas aujourd’hui. 

Comment j’ai démarré mon chemin vers le minimalisme ? 

Quel a été l’élément déclencheur qui m’a fait remettre en question mes choix de vie ? 

Comme souvent, ça a été une rencontre. 

Une personne qui avait fait un énorme travail de désencombrement dans sa vie et qui, visiblement, s’en portait beaucoup mieux ! Une personne qui, à l’époque, après plusieurs soirées à discuter de minimalisme (un mot que je n’avais jamais entendu auparavant), avait réussi à me convaincre d’une chose : que c’était possible, et que désencombrer permettait de se reconnecter à l’essentiel. 

Si ce discours m’a particulièrement touché, soyons clairs, c’est aussi parce que j’avais également suivi une psychothérapie dans laquelle, même si je ne les avais pas résolus, j’avais pu prendre conscience et aborder mes tocs d’accumulation. Et j’avais pu prendre conscience des blessures très intimes qui étaient à l’origine de ces pulsions. 

C’était il y a dix ans, et j’ai donc commencé une transition vers plus de simplicité qui est loin, aujourd’hui, d’être terminée. 

Un voyage vers le minimalisme. 

Définition du minimalisme

Mais d’ailleurs, le minimalisme, c’est quoi exactement ? 

Selon le dictionnaire Larousse, une personne minimaliste est une personne qui vise le minimum. 

C’est à dire une personne qui chercherait à ne fonctionner qu’avec le minimum, c’est à dire le strict nécessaire pour couvrir ses besoins. 

Et ça, sur plusieurs aspects : 

  • Son intérieur, c’est à dire avoir moins de meubles, mois d’objets, moins de vêtements, pour ne garder que le minimum fonctionnel
  • Dans son assiette, c’est-à-dire reprendre le goût des aliments simples, à une époque où l’alimentation excessive est un des fléaux de notre société. 
  • Dans sa salle de bains, parce que notre hygiène est une des principales causes de production de déchets. 
  • Et enfin, son temps, en retrouvant une hygiène de vie qui permette de retrouver du temps pour soi, plutôt que de passer sa vie à courir après le temps. 

Ces 4 aspects, ce sont les 4 dimensions du minimalisme, et les 4 chemins que j’arpente pour parvenir à plus de simplicité dans mon quotidien. 

J’y reviendrai au fil des épisodes, mais cette démarche minimaliste m’a vraiment permis de me sentir beaucoup plus heureux et épanoui sur plusieurs aspects. 

  • Pour commencer, elle m’a permis d’économiser de l’argent en réduisant mon train de vie, et ça, c’est clairement ce qui m’a aidé à surmonter mon toc d’accumulation
  • Je vis aujourd’hui dans un environnement loin d’être minimaliste, mais vraiment très désencombré ! Et j’ai beaucoup gagné en détachement vis-à-vis des objets matériels. 
  • Dans ma salle de bains, forcément, cette démarche minimaliste est à l’origine de ma passion pour la fabrication de cosmétiques maison. 
  • Et enfin, et ça a été le plus difficile, j’ai repris le contrôle de mon temps. C’est ce qui me permet, par exemple, de pouvoir avoir ce podcast, tout en ayant une activité professionnelle en parallèle. Et cette reprise en main de mon temps est, selon moi, ma plus belle réussite et ma plus grande victoire. 

Ces 4 dimensions du minimalisme seront donc les thématiques des 4 prochains épisodes : 

  • Désencombrer son intérieur
  • Désencombrer son assiette
  • Désencombrer sa salle de bains
  • Désencombrer son temps

J’espère que ce voyage vers la joie de vivre avec peu vous inspirera et vous donnera envie de vous lancer. 

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